Une robe, une !

Je ne porte quasiment jamais de robe, hormis quelque-unes en été : ma penderie est donc fort dégarnie (dans cette catégorie, tout au moins :mdr:) .

Le pire, c’est qu’à l’instar (partiellement, je suis une petite joueuse) des filles d’ici, je me suis lancé un défi : ne pas m’acheter la moindre robe pour cet été et toutes les réaliser. Si je parviens à limiter aussi mes achats dans d’autres domaines (pas le cas ce mois-ci :oops:), j’espère les rejoindre sur leur blog.

Bon, j’avoue, mon objectif est encore loin d’être atteint puisque cette robe est la toute première que je me couds, mais j’ai encore 3 mois avant de partir en vacances, ça me laisse le temps d’en coudre encore 3, si je me tiens à mon « planning ».

N’ayant donc jamais cousu de robe pour bibi myself, j’ai choisi un tissu qui m’avait coûte fort peu cher, afin d’éviter de fondre en larmes devant du liberty bêtement massacré 🙂 : un tissu patchwork, à tendance violette (les photos ne lui rendent pas justice, il est beaucoup plus vif que cela, mais le temps fort pluvieux de cette journée ne m’a pas permis de prendre de jolies photos). 

Le patron ? On va dire « bidouillage entre plusieurs sources d’inspiration » : c’est ici  que j’ai initialement pris l’idée, je voulais faire la même mais taille empire… Et puis, comme souvent… J’ai bifurqué en cours de route et changé d’idée et de livre.

Prenez donc l’Otona no couture One piece smock blouse (livre 5 pour les JCA) :

Arrêtez-vous un instant sur le modèle 5, contemplez le modèle 17 et poursuivez un peu jusqu’au modèle 20. Secouez la tête, allez, encore un peu : tout se mélange ? Parfait : c’est le but :mdr:.

J’ai donc allongé la tunique n° 5 pour en faire une robe, tout en diminuant un peu la hauteur de l’empiècement et en augmentant un peu sa largeur, pour faire des fronces sous la poitrine, j’ai ajouté un corselet à la façon de la robe 17, et les manches de la robe 20 (sans les froncer, car j’ai des bras un peu plus « ronds » que les japonaises, semble-t-il :smile:). J’ai dû ajouter une sorte de martingale au dos, façon gilet de costume, car la robe qui me semblait bien étroite lorsque j’ai coupé le tissu s’est avérée, en fait, trop large :scratch:.

Au final, ça donne ça :

 

Très agréable à porter, car le tissu est très fluide (et ne se froisse pas, c’est-y pas l’top pour les vacances, ça :yep: ? ).

 

Je me tâte encore pour ma prochaine réalisation estivale, entre la robe 10 du livre 99 (grâce à un échange avec Sarah, merci à elle), une autre repérée dans le Burda d’avril et une autre d’Idées Couture HS de janvier, merci à Mes P’tits Titis… A voir, selon l’inspiration du jour…

Voilà l’été !!!!! Enfin l’été !!!!

Roh, quoi, je radote, moi ?  🙂

J’avoue, je commence à trouver le temps long et je me languis d’être en été, de sentir le soleil me chauffer le dos et la nuque en marchant au bord de la plage… Hmmmm, j’en frémis à l’avance…

Ma participation au défi J’ai rien à me mettre ne pouvait donc avoir pour thème qu’un vêtement estival… trèèèèèèès estival ! J’ai longuement hésité entre tunique, petit top volanté, etc. Mais en me baladant de ci, de là, j’ai vu cette petite chose sympathique chez la Poule, et là, mon sang n’a fait qu’un tour : un combishort, bon sang, mais c’est bien sûr !

Je voulais un modèle très léger, avec les épaules nues… Impossible de trouver le moindre patron dans ce style. Il a donc fallu improviser voire même… bidouiller ! 

Pour le bas, je suis partie d’un bermuda de ce livre :

que j’ai raccourci de 19 cm (ben oui, j’ai bien dit « trèèèèèèèès estival :mdr:).

Pour le haut, je n’ai rien trouvé qui me convienne, c’est donc un patron maison, vaguement inspiré d’un petit débardeur planqué au fond de mon armoire, avec ajout d’une patte de boutonnage, parce que pour un combishort, ça s’impose un peu… Si, si, c’est une adepte des combishorts qui vous le garantit. 

Un peu plus de largeur pour faire quelques fronces, et zou, c’est parti.

J’ai cousu chaque partie séparément avant d’assembler le tout, car je voulais de l’ampleur pour le haut, mais une coupe près du corps pour le bas, pour éviter le côté « sac à patates » : c’est toujours le risque avec un combi (pantalon ou short).

Au final, voici le résultat de mon bidouillage :

Tissu bleu ligné de chez Tissu Eco, boutons recouverts d'un madras fuschia, même provenance et cordelette maison.

 

Vous remarquerez le planquage :mdr: de mon horrible montre bien masculine sous une énorme fleur, merci la retouche photo ! Bon, je n’ai pas réussi à me faire paraître bronzée, ça attendra les vacances ! :dents:

Alors, z’en dites quoi ? Ça fleure bon l’été, non ?