La fille qui n’aimait plus le velours (Cousette pour p’tit boy #3)

 

 

J’étais motivée à fond pour cette cousette, qui tombait à pic : je n’avais pas encore cousu le manteau de mon loustic pour cet hiver. Celui de l’année dernière ne lui ira certainement plus d’ici le mois prochain, ça devenait donc urgent (mon loustic pousse aussi vite que les champignons dans mon « gazon » – vous verrez en regardant les photos que le terme de gazon est ici quelque peu… :scratch:  galvaudé 😆 ).

Bref, motivée, disais-je ! J’avais donc tout préparé, découpé mon patron (Sydney, de C’est Dimanche, que je n’avais encore jamais réalisé), choisi mes tissus à l’avance (un miracle 😯 ). J’étais sûre et certaine que tout allait rouler. :cheers:

Et là, j’aurais dû me méfier, non ? 😉  Oui, j’aurais dû ! :mdr:

Premier coup d’arrêt : en bon boulet, j’étais per-sua-dée d’avoir 1m50 d’un beau velours noir. Et pourquoi donc prendre la peine de vérifier à l’avance : vu le peu de tissus que j’ai dans mon armoire, il va de soi que je peux faire à 100 % confiance à mes souvenirs pour le métrage de chaque coupon, on s’en doute… 🙄  Nanan, nanan, on se fie à sa mémoire et on ne zieute le métrage de son tissu qu’au moment de couper. Et là, le choc… Je n’en avais qu’1m20 :affraid:… pour un métrage estimé à 1m30 par soeur Alma. J’ai croisé très fort pour qu’elle ait vu un peu grand…  Il m’a fallu être super concentrée :suspect:  et très attentive à la façon de placer mes pièces pour parvenir à tout caser sans souci et à garder, malgré tout, un petit morceau encore dispo en cas de grosse boulette ultérieure souci…

Deuxième inquiétude : mais c’est quoi ce velours 😯 ??!! J’avais fini de coudre la partie « tissu » et la doublure/triplure, j’enfile les deux parties l’une dans l’autre pour l’assemblage final et là… le son atroce que toute couturière redoute… craaaaaaaaaaaaaaaaac ! Et pas au niveau d’une couture, non, non, avec le velours, je me méfie, je couds, je surjette et je surpique, ça tient nickel. Nonon, ça a craqué… en haut de la manche, à 5 cm de la couture la plus proche, sans raison. Bon… Je passe sur tous les noms d’oiseaux que j’ai sortis : ben oui, après avoir passé plusieurs heures sur ce manteau, à deux doigts de terminer, on va dire que ça m’a un toupitipitipeu agacée. Énervée. Rendue hystérique ? Oui, bon, peut-être :chut2:  .

Allez,  zen pas grave, on colle une rustine façon déco-pub-regardez-c’est-moi-que-je-l’ai-fait-ce-bôôôôô-manteau, et on continue ! Bon… Il y a eu une deuxième rustine because le tissu a cédé aussi lors des boutonnières.  :boude: Bien… Je crois que vous avez compris la raison d’être du titre de cet article. Je crois que je vais éviter de coudre du velours pendant quelque temps… 

Pour combler le gros « vide » que laisse ce manteau au niveau du cou (j’ai pourtant un peu modifié le col à ce niveau, mais pas assez, je trouve), une petite écharpe tricotée maison en fausses-côtes anglaises, j’adore !

Oups, j’allais oublier de mentionner les autres modifications apportées au patron : ajout d’une capuche et de deux poches, diminution de l’ampleur en bas (- 4 cm de chaque côté), modification du devant gauche que j’ai scindé en deux parties pour réaliser une «patte de boutonnage» de 10 cm de large. 

Allez, stop au blablatage, place aux photos !

Velours côtelé noir Sous Mon Aiguille, Doublure Tissu écossais MT, "Triplure" Polaire ATM Label, Boutons récup vieille veste de Zouzou votre servante, Laine Phildar-dont-j'ai-perdu-l'étiquette !

 

Je file voir les autres Cousettes pour P’tit boy 😉 !